L’année dernière, les internautes ont transféré pas moins de 4 575 336 messages à l’adresse e-mail suspect@safeonweb.be, soit plus de 12 000 messages par jour. En 2020, 3 225 234 messages nous avaient été transmis.
Il est désolant de constater que les cybercriminels envoient toujours plus de messages avec pour seul et unique objectif de piéger les internautes. Ces messages arrivent non seulement par e-mail, mais aussi par SMS ou par le biais des médias sociaux. Nous ne lisons évidemment pas tous les messages que vous transférez à suspect@safeonweb.be ; leur analyse est automatisée.
Cette analyse commence par la détection des liens et des pièces jointes. Sur les 4,5 millions de messages que nous avons reçus, nous avons extrait 8 109 157 liens, dont 1 414 818 s’avéraient frauduleux (phishing, faux e-shop, scam…). Nous transmettons ensuite ces liens suspects à Google Safebrowsing et Microsoft Smartscreen, qui publient à leur tour un message d’alerte. Si un internaute clique sur un de ces liens, il verra apparaître un écran rouge affichant un message clair : attention, la page que vous essayez de consulter est dangereuse.
Vous avez peut-être reçu un message semblant provenir d’Itsme et vous demandant de réactiver votre compte à l’aide de vos coordonnées bancaires.
Les internautes ont également signalé des e-mails semblant provenir d’une banque et les encourageant à se connecter à l’aide de leurs coordonnées bancaires pour pouvoir lire un message, renouveler leur carte bancaire ou débloquer leur compte.
Il a aussi été question de messages aux couleurs d’un service de livraison, vous demandant de d’abord payer des frais de port.
Nous avons reçu des messages semblant provenir d’eBox et vous encourageant à vous connecter à l’aide de vos coordonnées bancaires pour pouvoir lire un nouveau message.
Autre exemple : des messages semblant provenir d’un organisme public et vous promettant une prime ou une compensation, ou encore des messages surfant sur l’actualité (masques, fêtes, prime…).
Transférez immédiatement les messages suspects à l’adresse suspect@safeonweb.be. Plus vite nous pouvons traiter le message, moins il fera de victimes.
Désormais, vous pouvez également nous transmettre des images (captures d’écran) des messages suspects. Notre technologie est désormais capable de détecter les URL directement à partir d’images. Nous invitons chacun à faire preuve d’un esprit très critique avant d’ouvrir un message et à réfléchir à deux fois avant de cliquer sur un lien ou une pièce jointe.
