Dans quelques jours débuteront les vacances scolaires. Les jeunes continueront à échanger via les réseaux sociaux. Attention, des prédateurs sexuels peuvent s’y cacher.
Le 1er juillet marquera le début des congés scolaires. L’occasion pour le commissaire Bogaert de vous partager une mise en garde des équipes de recherche Internet de la Police Fédérale liée à l’utilisation des réseaux sociaux.
En effet, les jeunes resteront en contact notamment via TikTok et Instagram et pourraient y faire de nouvelles connaissances, pas toujours bien intentionnées. « Des prédateurs sexuels utilisent ces réseaux sociaux pour entrer en contact avec la jeune génération. Le prédateur va se créer un profil et se faire passer pour un mineur. Il va ensuite rejoindre des groupes de conversations privées et contacter des participants en leur écrivant, par exemple, qu’il les trouve sympas. De cette manière, les mettant en confiance, il finira par obtenir des photos très intimes », prévient Olivier Bogaert.
Le prédateur peut aussi se présenter comme photographe et proposer à sa cible de réaliser un album totalement gratuit. Une technique appelée « shoutout » par les spécialistes. « Sur son propre compte, le prédateur va présenter celui d’un autre utilisateur avec l’ajout d’une nouvelle publication. Ce qui permettra de susciter l’intérêt d’autres personnes qui vont ainsi s’abonner à son profil. Il va alors proposer à sa cible de partager ses photos. La mineure concernée pourrait se dire qu’elle va ainsi gagner en notoriété parce que de très nombreuses personnes vont liker les contenus. » Ce qu’elle ignore, c’est qu’elle pourrait aussi faire l’objet de chantage en la menaçant de rendre toutes ses photos accessibles si elle ne se dévoile pas davantage.
Parlez-en !
Child Focus conseille donc aux parents d'aborder le sujet avec leurs enfants. « Il est très important, par exemple, de leur expliquer que les photos peuvent être partagées et conservées par certains utilisateurs. Les années passant, la photo pourrait à nouveau être publiée et devenir la source de moqueries ou de menaces. N’oublions pas non plus que dans ce type de situation, s’agissant de conversations privées, il faut une autorisation légale pour que la police puisse y accéder et aider la victime. »
Source: Police fédérale