Smartphone, console ou encore ordinateur offrent une source de détente en cette période de confinement. Internet permet d’y trouver des jeux mais amène aussi des risques de piratage. Méfiez-vous !
Notre moral est en souffrance depuis plus d’un an. Les outils de divertissement comme le smartphone, la console ou l’ordinateur nous offrent du divertissement. Néanmoins, ils constituent aussi une source de risques si vous ou votre enfant y téléchargez des jeux via Internet.
La société Proofpoint, spécialiste de la sécurité numérique en entreprise, a récemment signalé l’activité du logiciel malveillant Copperstealer sur différents sites de téléchargement. « Une fois présent, le logiciel va visiter votre navigateur et y collecter les mots de passe de vos comptes comme, par exemple, Facebook, Instagram, Amazon, Google et d’autres », prévient le commissaire Olivier Bogaert, spécialiste en cybersécurité à la Police Fédérale.
Les pirates pourront ainsi retrouver de nombreuses informations d’utilisateurs et se faire passer pour eux en adressant des messages à leurs contacts. Sans compter toutes les publicités… « Ceux qui vont donner suite permettront peut-être aux pirates d’accéder à des données associées à leur carte de crédit. Et le titulaire risque d’avoir une surprise sur sa facture en fin de mois. »
Activez la double authentification !
Proofpoint met également en évidence que ce virus permettra l’installation d’autres logiciels malveillants. « A ce jour, ce logiciel malveillant est particulièrement actif en Amérique du Sud ou dans des pays comme l’Inde et le Pakistan. Mais restons prudents car les plateformes qui proposent des contenus illégaux sont actives sur toute la planète », prévient le commissaire.
Nous vous rappelons donc encore une fois l’importance de l’authentification en deux étapes. En plus de votre identifiant et mot de passe, vous devrez alors fournir un code généré par une application installée sur votre téléphone. « De cette manière, même si les pirates ont récupéré vos données, ils ne pourront pas accéder aux services concernés. »
Source: la Police fédérale
