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Méfiance si vous utilisez Marketplace

On retrouve malheureusement de nombreux escrocs sur Marketplace… Cette semaine, le commissaire Bogaert revient sur le cas de Maxime, victime d’une tentative d’extorsion via cette plateforme de vente.  

Les plateformes de deuxième main ne manquent pas. Parmi elles, Marketplace est particulièrement utilisée. Cependant, elle se voit envahie par les arnaqueurs en tous genres, comme le démontre le témoignage de Maxime (prénom d’emprunt), ayant mis en vente deux meubles. Un cas sur lequel revient le commissaire Bogaert. « Il a été immédiatement contacté par une dame très intéressée. Dans le message suivant, elle lui précise qu’elle n’habite pas la région et qu’elle va demander à une société de livraison de venir les chercher. Une heure plus tard, Maxime reçoit un message de Bpost lui précisant que son acheteuse leur a demandé de venir récupérer les meubles proposés afin de les livrer à Arlon. Habitant du côté de Mons, il comprend que c’était difficile pour sa cliente de se déplacer », détaille Olivier Bogaert.

Le message, soi-disant envoyé par Bpost, lui renseigne ensuite que la cliente a payé le montant et on lui réclame les données de sa propre carte de crédit… pour le recevoir. Son acheteuse fait monter la pression et lui explique ensuite que si elle annule le payement, elle ne sera pas remboursée. 

Vient ensuite un nouveau message utilisant l’identité de Bpost qui l’informe qu’il doit payer 200€ via le service Neosurf pour valider la commande… Un montant qui sera soi-disant récupéré à la livraison. 

Usurpation d'identité

Heureusement, Maxime n’a pas répondu et a annulé la livraison. Il a encore reçu des menaces de convocations policières et de poursuites en justice et a donc décidé de prendre contact avec la police. « Découvrant sur Facebook le profil de sa cliente, nous constatons que le nom et le prénom sont liés au profil d’une dame en Afrique. Le profil usurpant ce nom a été créé récemment et utilise deux photos qui sont liées au profil d’une dame en France. Vérifiant les messages de Bpost, nous découvrons que les numéros de téléphone renseignés ne sont pas ceux de cette entreprise. En plus, les messages contiennent de nombreuses fautes d’orthographe », analyse le commissaire Bogaert. 

Cette histoire nous rappellera de bien prendre le temps de s’informer avant de réaliser un achat ! 

Source: Police fédérale

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